séjour montagne
" Retour de Haute Maurienne "
randos en étoile
16-17-18-19-20-21 août 2018
- jeudi 16 août-
Fort de la Ronce et retour par le sentier côtier
Nous avions rendez-vous à 7h15 ce jeudi 16 août pour notre départ
vers la Maurienne. Nous étions 10 à nous retrouver rue Copernic, 3 voitures donc, celles d' Yvette (avec B., A. et V.), Gérard (qui m'emmenait) et Ben (avec M., A. et J.). Avec le plus grand plaisir nous nous sommes délestés de nos bagages dans le pic up de Gérard, sinon nous aurions du voyager avec les sacs sur les genoux, le coffre de la 208 est minuscule ! Nous avons retrouvé les deux autres voitures, Bernard et Nadine à Modane où je voulais m'arrêter pour le marché (en vacances, je fais tous les marchés du coin ! ). Eh bien celui ci ne présente aucun intérêt ! Nous étions donc 16 en tout.
Nous sommes arrivés au refuge du Toët vers 13h, après un arrêt au col du Mont Cenis où un léger mais très antipathique brouillard rendait l'ambiance plutôt sinistre et fraîche. Par contre, au bord du lac, LE SOLEIL BRILLAIT ! Et le paysage était magnifique ! Même moi qui ne suis pas une fan de lacs, je l'ai trouvé sublime ! Vous verrez les photos... Nous avons donc agréablement picniqué en bordure de lac.
Je me suis ensuite présentée à la propriétaire du gîte qui a accepté de nous donner de suite nos chambres (nous ne devions les avoir que vers 16/17h) ce qui nous a permis de nous installer avant la rando. Là, des questions se sont posées : qui dort avec qui, qui dort en haut, qui dort en bas ? Nous avions 3 chambres de 5 lits et une chambre de 3. Finalement, P. a dormi par terre, Y. a partagé le grand lit avec V. Quant à moi j'ai partagé la chambre de N. et G. où nous étions au large, 3 dans une chambre de 5. La prochaine fois, il faudra tirer au sort !
Les lits attribués, les bagages rangés, les chaussures enfilées, nous voilà partis pour le fort de RonCe (2297 m). Le parcours est facile et plaisant, nous y sommes parvenus en une heure. Ce fort est le plus beau des forts italiens du secteur. Il fait partie des Pierres Fortes de Savoie : il se caractérise par une très belle architecture circulaire.
Après la visite du fort, Gérard propose de ne pas prendre le même chemin pour le retour mais de piquer vers la Pyramide que nous apercevons tout en bas, au bord du lac et qui nous intrigue depuis un moment. Cette pyramide abrite une chapelle et un musée qui raconte l'histoire du col du Mont Cenis, haut lieu Alpin entre France et Italie. Un grand jardin alpin s'étage à son pied.
Un petit arrêt pour l'apéro près de la Pyramide et là, nouvelle initiative de Gérard : nous n'allons pas rentrer au refuge par la route mais par le sentier.
Idée de génie : le parcours est un vrai régal pour les yeux ! Mais c'est aussi une débandade de cailloux roulants et trébuchants, un véritable sentier côtier, qui descend , reprend de la hauteur surplombant le lac... Surprenant, abrupt, souvent aérien, il est aussi difficile, limite dangereux, certains passages sont câblés, ce sera pourtant mon meilleur moment de la journée.
Ce soir au menu, plat régional : diots/pollenta.
- vendredi 17 août -
Faux tour des lacs de Plan du Lac
Ce jour là, casting perdant pour la rando. Nous avons manqué notre but, ce qui a provoqué ma mauvaise humeur. J'explique : nous devions faire une rando "sublissime". " Une randonnée qui, sans difficulté majeure, permet de se lancer hors sentier sur un sentier varié où les beautés succèdent à la splendeur, dans des paysages exceptionnels. " Mieux encore "l'essence du massif de la Vanoise révélée", dixit Patrick Col, l'auteur du livre qui m'a guidée pour choisir les balades.
Malheureusement, notre tête de file ne connaissant pas cette subtilité de l'itinéraire , a suivi la direction de la flèche qui indiquait le refuge du Lac Blanc" (on est toujours content d'arriver à un refuge !) où il n'était pas du tout prévu que nous passions.
L’intérêt de la rando était de marcher à vue, vers une succession de petits lacs que nous n'avons donc jamais aperçus...Mais je n'avais qu'à marcher plus vite et passer devant !
Nous avons bien sûr poursuivi notre balade et sommes arrivés à destination mais sans faire le tour prévu, sur un itinéraire présentant un moindre intérêt, suivi par le "tout venant" !
La pluie s'est mise doucement à tomber une centaine de mètres avant l'arrivée au refuge de Plan du Lac, notre but. Le gardien du refuge nous a aimablement installés dans la salle hors sac, où nous étions bien contents d'échapper à la pluie, même si elle n'était pas si drue !
Le temps de prendre le café, sur la terrasse mais sous quelques gouttes, et nous voilà repartis sur le chemin du retour, laissant N. et G. s'offrir un petit dessert. Le sentier coupant les lacets de la route , nous arrivons assez rapidement aux voitures.
Après la marche, nous euxième activité de la journée : flânerie à Lanslebourg qui abrite de nombreuses églises de style baroque. C'est aussi jour de braderie et je fais les magasins. N. et G. pour lesquels j'ai quelques inquiétudes puisque je les ai abandonnés au refuge, arriveront pile à l'heure, 19h30, pour la soupe !
- samedi 18 août -
Gastronomie en Italie
Pas de rando aujourd'hui, c'est tourisme. Nous partons en Italie à une trentaine de kilomètres de notre camp de base, à Suse. La ville présente deux intérêts : une rue marchande agréable et de très beaux vestiges romains.
Après avoir flâné dans la ville , nous nous retrouvons pour partir direction restaurant, à Novalese, à quelques kilomètres de Suse, et célèbre pour son abbaye et son église . C'est là que nous déjeunerons, sur les conseils du propriétaire de notre refuge. Deux restaurants sont réputés à Novalesa, le "ristaurante delle Alpi" et "la Posta". J'ai choisi le premier car préféré par les Italiens alors que les Français vont plus volontiers à la Posta mais peut être que les Italiens ne vont pas à la Posta, précisément parce qu’il y a trop de Français !
Donc pour nous, c'était "les Alpes" . Et là nous avons découvert un menu pantagruélique qui nous a plus que rassasiés ! Successivement nous ont été servis :
3 entrées de charcuterie, une salade niçoise, une tartine fromage, un plat de polenta, un plat de riz, un plat de pâtes, un plat de sanglier, puis fromage et dessert et café et limoncello et vin blanc et vin rouge et rosé. Il est possible que j'en ai oublié car il m'a été impossible de manger tout ce qui m'était proposé ! Le tout pour 20€. Cette profusion de plats nous a stupéfiés ! Nous en parlons encore.
De retour d'Italie, nous avons déposé une voiture
à l'Ecot, hameau de Bonneval/Arc) lieu d'arrivée de
notre rando du lendemain car nous ne ferons pas
une rando en boucle
A "chemins d'aventure" sport rime avec culture. Aussi après le repas nous avons visité le village sous la conduite de Matteo et tout particulièrement l'église. L'église paroissiale de Santo Stefano (VIIIème siècle) mérite en effet une visite pour ses peintures de grande valeur. Elle conserve des toiles de Rubens, de Le Moyne, de l'école du Caravaggio, et de Daniele da Volterra. Par la volonté de Napoléon, ces toiles furent transferées de Paris à l'hospice du Moncenisio et de là de nouveau à Novalesa.
- dimanche 19 août -
une des plus belle rando de Vanoise
"Les balcons de Bonneval et le refuge du Caro"
Rando à partir du parking de l'Oulietta qui se termine au village de l'Ecot où nous avons laissé une voiture la veille. La rando est donnée pour 7/8 heures. Elle ne présentera aucune difficulté si ce n'est la longueur et encore ! Nous étions donc 10 à partir pour ce parcours. le Caro est le plus haut refuge de la Vanoise. Un endroit splendide avec 2 lacs aux couleurs différentes, le lac blanc et le lac Noir, en contrebas du refuge.
- lundi 20 août -
rando en balcon
"Refuge de Vallonbrun, refuge du Cuchet "
Comme la veille ce parcours nécessite une navette voiture car nous ne revenons pas à notre point de départ. Nous sommes 13 au départ de cette journée.
La montée au refuge se fait en deux petites heures à partir du parking des Grattais, 1810 m. Le pente est paisible, et nous atteignons sans peine le refuge. Perché sur le balcon qui domine la vallée de la Haute Maurienne, le refuge de VALLONBRUN, 2272 m, aux portes du parc national de la Vanoise a gardé son architecture traditionnelle en pierres sèches. Il offre un magnifique panorama sur le Charbonnel, l'Albaron, la Dent Parrachée, la Meije et les Aiguilles d'Arves.
Depuis le refuge de Vallonbrun nous avons emprunté le GR5 vers l'Ouest en direction du refuge du Cuchet (2 heures) puis ensuite c'est le retour vers Lanslebourg.
Le paysage n'est pas aussi spectaculaire que celui de la veille mais la rando est facile à l'exception de la dernière partie du chemin qui nous conduit à la station. Et là ça me interminable. lE TEMPS FORT DE LA BALADE : la messe des alpagistes devant le refuge.
Et pour clore notre séjour, une partie de notre groupe part prendre l'apéro au bord du lac.
Le lendemain mardi 21 août, c'est retour à la maison. et c'est dommage, je serai bien restée !
Merci à Anne et Martine pour les photos