Nous étions 15 pour ce weekend de 3 jours, répartis en 3 voitures.
Première rando autour de Vassieux où le mémorial de la Résistance rappelle le courage de ces maquisards qui perdirent leur vie pour sauver la France. Un premier col, le col de la Chau où s'élève le mémorial,
puis un peu plus haut , le col de la Mure où nous piqueniquons dans la prairie, dans un décor de rêve. Contrairement à notre attente, la descente pour rejoindre Vassieux, s'avère croquignolette : nombreuses chutes, roulé boulé d'Eliane, Martine s'accroche et emporte un arbre manquant renverser Véro, plusieurs dérapages de Ben allergique aux bâtons...
Arrivés à Vassieux nous nous arrêtons boire un coup au musée des santons, puis direction notre gîte près de Saint Agnan.
Sur cette photo, le gîte a été "épuré" . Dans la réalité un gros bazar règne partout
et c'est le summum à la cuisine !
Où nous découvrons qu'il n'y a pas assez de lits ! Lits 2 places à partager, M., N. et Ben logent dans une annexe un peu "bouiboui". MAIS ...le repas est délicieux : salade et caillettes en chaussons, sublimes ravioles dégoulinantes de gruyère et de Saint Marcellin, fromage blanc et sec. Sur l'autre table, un groupe de cavaliers venu passer une petite semaine chez notre hôte Jean Louis. Nous avions déjà séjourné chez lui lors de notre premier Grand Veymont il y a 6 ans. Jean Louis construisait alors une magnifique datcha pour une fiancée russe qui n'est pas restée, la datcha a été vendue.
Samedi, c'est le Grand Veymont, point culminant du Vercors , 2341 m.
Nous traversons d'abord la prairie puis nous apercevons le "pas de la ville", passage obligé pour atteindre le sommet. Et nous nous questionnons: comment parviendrons-nous là haut ? Dans les faits, la montée se fait très facilement et je parviens à la brèche sans m'en rendre compte.
le mont Aiguille en arrière plan
Nous nous installons à l'abri du vent pour piqueniquer. Picnic rapide, 30 minutes, le Pas est à 1925 m, restent 300 m+ pour le sommet. Pas de difficulté pour ce dernier dénivellé mais de la longueur. Les chamois nous attendent en haut, un peu dépenaillés (ils perdent leur poil d'hiver) et absolument indifférents à notre présence.
Nous ne resterons pas longtemps, le brouillard se lève et nous amorçons la descente, sagement alignés derrière la frontale de Ben qui ouvre le chemin. Jusqu'au Pas des Bachassons, nous restons vigilants en raison des cailloux, et ensuite c'est de nouveau la prairie. Nous nous arrêtons près d'une bergerie pour profiter du soleil qui est revenu.
Nous arrivons enfin au parking de la Coche, notre point de départ (le retour me semble ne plus en finir). Nous arrivons au gîte vers 18h30, aussitôt rentrés, la pluie se met à tomber et il pleuvra presque toute la nuit. Quelle chance nous avons eue de ne pas être perturbés par la météo.
Rendez-vous à 19h30 pour l'apéro (je serai bien restée dans mon lit douillet...), nous choisissons le vin de noix. Ce soir encore, le repas est généreux : salade verte et tomates, gratin dauphinois et émincé de volaille à la crème avec beaucoup beaucoup de crème, fromage sec et tarte aux cerises et framboises. Ce soir ce sont des Hollandais qui dorment en chambre d'hôte.
Durant la nuit, je surveille la pluie, ouvrir ou ne pas ouvrir le vélux. ? Au l'heure du réveil, il ne pleut plus mais il fait gris. But de la journée, "les carrières romaines" mais nous devrons renoncer, grand vent et froid. Geneviève propose que prenions le chemin de retour et que nous nous arrêtions à Saint Nazaire en Royans pour prendre un café et réfléchir où faire un bout de balade. En effet le temps est de nouveau au beau.
Pour ma part je décide de rentrer de suite, les deux autres voitures de Geneviève et Salvatore choisissent l'option balade à partir de Saint Nazaire. Ils rebrousseront chemin car la pluie se met de la partie, ensuite picnic sous l'abri d'un préau, montée au belvédère et retour à STE.
Pour moi, super weekend qui me donne envie de chercher d'autres itinéraires de moyenne montagne...
où danser le madison.